La technologie de base des lampes à induction n’est pas récente, elle a d’ailleurs été inventée par Tesla dès 1890. Essentiellement, une lampe à induction est une lampe fluorescente sans électrodes. Étant sans électrodes, la lampe est basée sur les principes fondamentaux de l’induction électromagnétique et de la décharge des gaz pour créer le flux lumineux.
L’élimination des filaments et des électrodes nous permet d’atteindre une durée de vie inégalée. Avec une durée de vie d’environ 100 000 heures, ce système a un rendement beaucoup plus élevé que 100 lampes à incandescence, 5 lampes fluorescentes traditionnelles et 2 à 5 lampes LED.
La lumière est générée par une décharge de gaz à travers un simple magnétisme. La transformation électromagnétique a lieu à travers deux tores, qui créent un champ magnétique autour du tube contenant le gaz en utilisant une haute fréquence générée par le ballast électronique.
La décharge induite par des tores provoque l’accélération des électrons libres qui entrent en collision avec des atomes de mercure (présents dans les amalgames) à exciter les électrons qui, à son tour, passe à partir d’un niveau d’énergie élevé à un niveau stable dans le même temps d’émission des rayons ultraviolet.
Ces rayons ultraviolets sont convertis en lumière visible au contact de la couche de luminophore appliquée sur la surface interne du tube. La forme inhabituelle des lampes à induction maximise l’efficacité des champs d’énergie qui les traversent.